ÉDUCATION. Le campus d’Amos du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue possède depuis quelques mois de nouveaux laboratoires à la fine pointe de la technologie grâce à des investissements de près de 2,2 M $. La mise à niveau des laboratoires de chimie-biologie et de physique du campus amossois était devenue plus que nécessaire, eux qui dataient du début des années 1980. Ils n’avaient pu bénéficier, comme ceux de Rouyn-Noranda et Val-d’Or, de la mise à niveau provinciale des laboratoires des établissements collégiaux il y a près de dix ans. «Pour offrir les sciences de la nature en 1998 à Amos, le Cégep avait conclu un partenariat avec la Commission scolaire Harricana et nous utilisions les laboratoires déjà présents dans l’édifice. Pour cette raison, nous avions seulement obtenu 400 000 $ en 2007-2008. Ce n’était pas suffisant, alors nous l’avions mis de côté, le temps de trouver une autre façon de financer le projet», a expliqué le directeur général Sylvain Blais, lors de l’inauguration officielle du mercredi 5 septembre. Le Cégep a finalement obtenu en 2017 une aide financière de 900 000 $ du gouvernement fédéral, par le biais du Fonds d’investissement stratégique, puis a injecté 600 000 $ en plus des 400 000 $ réservés. «Cette mise à niveau était nécessaire afin de permettre à nos étudiants inscrits au programme des sciences à Amos de bien se préparer à la poursuite de leurs études universitaires» - Sylvain Blais La Fondation du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue a comblé l’écart de 250 000 $. Elle a investi 50 000 $, tout comme North American Lithium. La Ville d’Amos a fourni 45 000 $ et la Caisse Desjardins d’Amos 25 000 $, tout comme Viens, Ahern, Blanchette, Lamarre, pharmaciens. Une somme additionnelle de 55 000 $ a été récoltée dans le milieu, couronnant de succès la campagne de financement coprésidée par Kim Blanchette (Viens, Ahern, Blanchette, Lamarre, pharmaciens) et Yves Desrosiers (North American Lithium). Les travaux majeurs de réfection et de modernisation ont été réalisés d’avril 2017 à février 2018. Ils ont permis d’assurer le respect des normes de ventilation et d’améliorer la qualité de l’air dans les locaux. Le Cégep a aussi pu revoir ses dispositifs électriques, augmenter le nombre de hottes, donner la possibilité aux étudiants d’utiliser l’air compromis à même les comptoirs et réaménager la salle de préparation de la technicienne en laboratoire. «C’est un bâtiment historique (construit en 1941), ce qui a représenté tout un défi et il a fallu user d’ingéniosité. Par exemple, pour la ventilation, on ne pouvait rien installer en façade de l’édifice. Ils ont dû utiliser les conduits de l’ancienne chaufferie qui ne servaient plus. Les nouveaux laboratoires permettent aux étudiants, aux enseignants et à la technicienne de travailler dans un environnement plus sécuritaire», a souligné la directrice Dany Charron, qui espère rendre le programme des sciences du campus d’Amos encore plus attractif.Le soutien de la Fondation
Tout un défi